Gouvernement Ouvert : le groupe de travail du Cameroun affine sa stratégie

La réunion de cadrage du groupe de travail sur le Gouvernement Ouvert tenue le 05 Mars 2019 à Yaoundé avait pour but d’adopter une méthodologie et le chronogramme de ses activités.

La rencontre a eu lieu dans le cabinet du coordonnateur du programme National de Gouvernance (PNG) et réunissait les présidents et rapporteurs des commissions qui constituent le groupe de travail sur le Gouvernement ouvert.

C’est d’ailleurs sur la base des propositions faites par la coordination du groupe de travail, co-conduite par le PNG et ADISI-Cameroun, que les participants ont statué.

De ce qu’il en ressort, un projet incluant les activités et la stratégie qui l’accompagne sera proposé par la coordination. Ainsi donc, la prochaine étape prévoit une formation de mise à niveau des membres sur les missions assignées à leur groupe de travail respectif. L’objectif étant que les membres des commissions maîtrisent mieux au même niveau, en raison de la diversité de leur background qui est un atout, les approches notionnelles et conceptuelles de la thématique de leur commission.

A l’unanimité, la date du 17 Juillet 2019 a été arrêtée pour cet atelier qui s’étalera sur 4 modules. Suivra ensuite deux jours d’atelier pour consolider les travaux des commissions dont les résultats adressent la problématique développée par les commissions.

Cette phase qui a débuté en réalité depuis le 14 février 2019 par un atelier d’imprégnation, est considérée comme la première étape qui prépare les matériaux pour un plaidoyer. Ce dernier aura pour objectif, d’adresser les réformes qui vont permettre au Cameroun d’affiner son éligibilité pour devenir membre du Partenariat pour un Gouvernement Ouvert (PGO). Le plaidoyer étant considéré comme la phase 2 dudit projet.

Cette initiative qui vise l’adhésion du Cameroun au PGO, aura pour conséquence l’amélioration du score du Cameroun sur les thématiques prioritaires du PGO en même temps qu’il favorisera plusieurs réformes internes. Celles-ci ont le mérite d’adresser plusieurs questions à la fois dont les questions d’accès à l’information, la transparence fiscale et budgétaire et enfin au Cameroun, la déclaration du patrimoine dont l’inexistence est à l’origine de nombreux cas de corruption et de Kleptocratie.